Positionnement scientifique dans la recherche juridique

Gildelen Aty-Biyo est doctorante à l'Institut universitaire européen (EUI). Ses travaux portent sur la gouvernance forestière et les droits des communautés locales et autochtones. Ses intérêts de recherche se situent à l’intersection du droit international, du droit transnational, des droits de propriété et des épistémologies du Sud global. Elle est co-organisatrice du Groupe de travail sur le droit privé de l’EUI (Private Law Working Group) et de l’initiative Black History Month à l’EUI.

Avant de commencer son doctorat, Nina a travaillé comme avocate spécialisée dans les droits de l'homme pour les droits des peuples autochtones en Amérique latine. Ces expériences ont inspiré sa recherche doctorale qui explore l'interaction entre la justice transitionnelle et les ontologies autochtones en utilisant les outils de l'anthropologie juridique et la théorie ancrée (grounded theory). Sur la base d'un travail de terrain de huit mois mené avec les peuples autochtones Nasa et Wiwa en Colombie, elle étudie le dialogue ontologique entre la juridiction spéciale colombienne pour la paix et les groupes autochtones, mais également les défis et les opportunités que ce dialogue représente pour la décolonisation de la justice transitionnelle.

Davide Tomaselli est doctorant en droit à l'Institut universitaire européen. Il travaille actuellement sur un projet consacré au développement d'une approche queer et critique du droit européen. Au cours de son séminaire, il discute les principaux aspects des méthodes critiques dans les études juridiques et les principales caractéristiques et défis d'une approche queer critique du droit de l'UE. Il conclut par l'analyse de deux études de cas basées sur la jurisprudence de la CJUE, qui testent les méthodes qu'il développe.

Raghavi Viswanath est chercheuse à la SOAS de Londres et l'une des membres fondateurs du Law and Humanities Hub de l'Institute of Advanced Legal Studies. Elle s'intéresse au droit international des droits de l'homme, à la justice pénale internationale, au droit du patrimoine culturel, à l'injustice épistémique, à l'éthique de la recherche ethnographique et aux approches sensorielles de la construction du sens juridique.